Expositions 2013

Exposition Artistes invités 2013

Vernissage le samedi 9 février de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 14h à 18h.

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Présentation de la cérémonie du thé japonaise par Dominique Dubreuil
Samedi 9 février 17h : Salle multimédia
Entrée libre

En 2005, Lou Smedts décide de réunir une quinzaine d’artistes autour du thème du bol à thé : Chawan. L’exposition a depuis été présentée dans divers pays : Belgique, France, Corée du Sud, États-Unis, Croatie, Pays Bas, Japon.
Aujourd’hui, La Borne accueille 18 céramistes qui nous présentent une interprétation contemporaine du Chawan.

Les participants  :

Rozenn Bigot (France)
Paul Bouw (Belgique)
Steven Branfman (USA)
Kuei-Wei Chang (Taïwan)
Tom Charbit (France)
Kevin Crowe (USA)
Dalloun (France)
Éric Franchimont (Belgique)
Gerda Genijn (Belgique)
Alain Hurlet (Belgique)
Els Janssens (Belgique)
Hein Janssen (Pays-Bas)
David Louveau (France)
Hans Pillen (Pays-Bas)
Danijela Pesut (Croatie)
Chris Prinsen (Belgique)
Lou Smedts (Allemagne)
Branko Supica (Croatie)

 

Rozenn Bigot Paul Bouw Steven Branfman Kuei-Wei-Chang
Tom Charbit Kevin Crowe Dalloun Éric Franchimont
Gerda Genijin Alain Hurlet Els Janssens Hein Jansen
David Louveau
© P. Vangysel
Hans Pillen Danijela Pesut Chris Prinsen
Lou Smedts Branco Supico

Vernissage le samedi 16 mars de 18h30 à 21h.
Conférence de l’artiste le samedi 16 mars à 17h : présentation du travail et de la démarche artistique (entrée gratuite).
Ouverture tous les jours de 14h à 18h.

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Cliché C.Champy

Cliché C.Champy

 

“Avec mes céramiques j’ai envie de mettre la matière en mouvement, donner grâce et légèreté à la terre et la vie”.

Nani Champy-Schott a exposé dans de nombreux musées et galeries en France, Allemagne, Pays-Bas, Japon, Chine…

Présidente de Paris-Potier, association qui organise depuis 15 ans les Journées de la Céramique, Place Saint Sulpice à Paris.
Membre de l’Académie Internationale de céramique.

Vernissage le samedi 27 avril de 18h30 à 21h.
Conférence de l’artiste le samedi 27 avril à 17h : présentation du travail et de la démarche artistique (entrée gratuite). 
Ouverture tous les jours de 11h à 19h.

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… Les phénomènes céramiques sont pour Camille Virot des moyens de dire le monde et impliquent une force de langage qui se retrouve dans une oeuvre unique et très contemporaine par son absence de fluidité, ses ruptures, ses contrastes et son énergie … Il se montrera toujours rétif aux excès technologiques ainsi qu’aux hiérarchies entre le pot et la sculpture, du fait que l’on peut y “enfouir son âme” de la même manière.  Resté fidèle aux idéaux humanistes de la génération contestataire à laquelle il appartient, il s’est également livré à une reconsidération de la poterie africaine, jusque-là tenue pour négligeable, reconnaissant dans le mode de faire des potières africaines une dimension instinctive, physique et sacrée perdue en Occident.

Carole Andréani,

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Vernissage le samedi 8 juin de 18h30 à 21h.
Présentation de l’œuvre et de la démarche d’Alain Gaudebert par Guy Royon, auteur du livre « Alain Gaudebert, l’étreinte du feu ». Virgile Loyer, cinéaste présentera une ébauche de son « film céramique ».
Ouverture tous les jours de 11h à 19h.

Marée Noire, 2012
Grès cuisson au bois, h. 116 cm
Clichés Philippe Cibille

Roche torche, 2012
Grès cuisson au bois, h. 66 cm
Clichés Philippe Cibille

 

Couple, 2009
Grès cuisson au bois, h. 96 cm
Clichés Philippe Cibille

 

 

Il y a plus de trente ans, poussé par le désir de créer une œuvre personnelle, Alain Gaudebert abandonne ses responsabilités industrielles pour se consacrer à la céramique. Il choisit de s’installer à Saint-Aubin dans une longère traditionnelle où gisent, nombreuses encore, d’anciennes poteries poyaudines. Il y construit son four pour cuire au bois, pendant des dizaines d’heures, de la terre émaillée à 1300°.

Façonner la glaise, l’enduire de matières mystérieuses que seul le feu saura révéler, se battre avec la matière, la façonner, la rudoyer, goûter des moments de joie qui peuvent être sensuels ou mystiques, vivre aussi –plus souvent encore- la désespérance devant l’inachevé car le feu refuse ce jour-là de coopérer. Et toujours recommencer… pour une renaissance.

Trente ans d’efforts, une œuvre progressivement se construit, reconnue aujourd’hui, qui veut dépasser le cadre étroit où se confinent souvent les céramistes, pour y associer la peinture, la sculpture, la calligraphie.

Une œuvre dense, foisonnante, cohérente, soutenue par la recherche de formes sans cesse renouvelées, d’émaux toujours plus audacieux. L’œuvre d’un vrai créateur, peu soucieux des modes et de la publicité tapageuse, qui nous interroge car « la découverte du créateur implique souvent une surprise du spectateur ; elle est tôt ou tard convaincante – parfois très tard – mais le spectateur rebelle ou comblé l’accueille comme une vérité soudain dévoilée… »
(André Malraux .)

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Vernissage le samedi 27 juillet de 18h30 à 21h.
Conférence de l’artiste le samedi 27 juillet à 17h : présentation du travail et de la démarche artistique (entrée gratuite).
Ouverture tous les jours de 11h à 19h.

Jean Girel est né en Savoie en 1947. Il s’initie à la poterie chez un potier traditionnel à 14 ans . Il étudie ensuite à l’Ecole des Beaux Arts de Macon et débute sa carrière en tant qu’artiste peintre. A partir de 1975, il se consacre entièrement à la céramique.
Il a exposé dans de nombreux musées et galeries en France et à l’étranger.

Jean Girel est l’auteur de plusiseurs ouvrages concernant la céramique et prépare actuellement un livre qui s’intitulera : La céramique Song ou l’art des cinq éléments. Ouvrage de synthèse de trente ans de recherches, d’expériences et de découvertes inédites sur la céramique chinoise et l’un de ses sommets (sortie du livre aura lieu en 2015 lors d’une exposition à Genève regroupant tous les travaux et les œuvres réalisés par l’auteur dans ce domaine).

Distinctions :

Lauréat du Salon des Ateliers d’Art, Paris, 1979
Médaille d’or de la Biennale de Vallauris, 1980
Grand Prix départemental des Métiers d’Art, 1980
Stand gratuit du premier Salon Ob’art, 1985
Mention spéciale, Grand Prix Palissy, 1991
Maître d’art, promotion 2000
Chevalier des Arts et Lettres, 2007

Fables

La redécouverte de l’immensité du paysage depuis le nouvel atelier a coïncidé avec un évènement que j’attendais depuis 40 ans : une exposition en 2008 de l’ensemble de l’œuvre du peintre flamand Joachim Patinir, premier peintre de paysage pur, précurseur et génie inégalé du genre. J’ai cherché alors, sur des formes simples de disques ou de cylindres, un équivalent de la perspective atmosphérique, par un jeu de glacis, de fondus de tons bleutés venant diluer les matières brunes et terrestres des premiers plans.
Il ne s’agissait pas de travailler le paysage en peintre, avec des pinceaux, comme ont pu le faire Chaplet dans ses barbotines ou les peintres de la manufacture qui ont su copier à merveille des tableaux de maîtres, mais de chercher des couvertes aériennes pour le ciel, fondantes et diffusantes pour les lointains, terrestres et solides pour les premiers plans. Le travail de superpositions se faisant entièrement à l’aveugle et seul le défournement pouvant me dire si j’ai eu la bonne intuition et si le feu et la matière ont bien fait leur travail.
J’ai repris en 2012 cette recherche, non plus devant le paysage bourguignon, mais sur le thème de la montagne, à partir de souvenirs d’enfance dans les Bauges et les Préalpes pour une exposition au musée Faure d’Aix-les-Bains.
Je pensais à cette occasion m’être débarrassé de cette obsession du paysage, mais l’émotion ressentie récemment à Lille lors de l’exposition « Fables du paysage flamand » a été telle que j’ai éprouvé le besoin d’explorer de nouveau ce thème, cette fois-ci en tentant d’y intégrer la part d’étrangeté émanent de ces tableaux flamands. Ce n’est bien-sûr ni dans la mythologie ou la Bible que je vais alors chercher une histoire, mais dans une nouvelle matière céramique, ou une couleur dissonante qui, introduisant une aventure, tentera de décaler la perception du paysage vers d’autres fantasmes.

Jean Girel

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Vernissage le samedi 7 septembre de 18h30 à 21h.
Conférence de l’artiste le samedi 7 septembre à 17h : présentation du travail et de la démarche artistique (entrée gratuite).
Ouverture tous les jours de 11h à 19h jusqu’au 30 septembre
et de 14h à 18h à partir du 1er octobre.

Assis sans intention, ni rien à faire,
le printemps vient, l’herbe pousse d’elle même.
(extrait de zenrin kushu)

Anne Verdier sculpte la terre cuite.
Oubliant la théorie, Anne accumule les matières, les expériences … elle accumule, cuit, fait fondre et puis elle casse… pour voir !… pour montrer l’exubérance.
Casser chez elle n’est pas détruire, mais au contraire à cet instant, le marteau redevient outil de sculpture et alors commence, au moment où d’autres pensent que tout est fini, un travail finalement si classique de dégrossissement : révéler les tensions, trouver les lignes … vivre les formes.
Elle se positionne dans une attitude sans ambigüité. Il n’y est plus question de savoir faire mais simplement d’être présent, face et dans la sculpture en même temps, physiquement… Il faut surtout ne rien attendre et savourer ce qui arrive. Systématiquement, elle ne cherche qu’à mettre en oeuvre des processus qui permettront d’improbables résultats …
Le four est le lieu de l’expérimentation, le vase de tous les possibles : là où les matières se mêlent, là où les magmas rentrent en intime fusion ; ils ne se laisseront voir qu’après leur mise au jour … rien n’est vraiment voulu, tout s’arrange d’un ultime chaos … Anne le regarde… et décide à peine !
Elle refuse de respecter les outils pour la valeur sacrée qu’ils auraient, mais humblement, les met en jeux, au risque même de les voir disparaître, pour leur permettre d’inventer. Aucune composition n’apparaît lors de l’enfournement, la cuisson ne sert qu’à la sublimation des matières … pourtant, enfourner est aussi fabriquer et loin du hasard, tout ici converge vers la surprise. Il s’agit certainement de se préparer : la cuisson fait partie des prémices ! elle est le temps où tout devient inéluctable, où tout se mélange dans une curieuse impression organique alors que dans le creuset, le monde est minéral.
Puis une fois le four refroidi, elle en ouvre la porte et sans perdre de temps termine l’ouvrage, reprend les outils, essaye, rature, casse et recolle, enlève, divise … comme si tout pouvait servir à fonder l’utopie d’une forme qui n’en serait pas … l’attitude alors, et seulement alors, devient sculpture …
La forme est pleine, entière, sans peau vraiment. Son épiderme n’est que la partie visible de ses entrailles, tout y apparaît à égalité : le sous-cuit et le sur-cuit , la sculpture et son socle … car souvent on devine la sole, comme témoin, arrachée au ventre qui la fit naître …
De deux mots, elle me parle d’un univers baveux : d’un univers qui fut liquide mais que l’on sait figé sous sa gangue, qu’elle casse avec toute la frénésie des orpailleurs. Puis, elle regarde enfin, cherchant à comprendre les transformations, pour qu’elles puissent à nouveau servir d’autres hypothèses…

Philippe Godderidge, décembre 2010

Anne Verdier : techniques et démarche

Mon travail est fait d’accumulation de matières archaïques. Le céladon et autres émaux traditionnels rencontrent  une terre de basse température, des grès et porcelaine ainsi que des tuiles, briques et autres éléments déjà cuits. La structure de ces amalgames provient de la nature des processus mis en œuvre. C’est cet aspect que j’ai voulu souligner en choisissant ce titre « et des ratons laveurs » en hommage au poème Inventaire de Prévert.
100 m², presque la surface de la grange à coté de l’atelier… je décide de travailler sur l’angle, ce point de rencontre entre le mur en pierre et la dalle en béton. J’estampe, au pied du mur une porcelaine, un grès noir ou brut de Tournon St Martin et je remplis avec des matières fusibles.
L’architecte a voulu ce centre céramique comme un lieu expérimental, un peu comme l’atelier avec ses fours que l’on aperçoit à travers les baies vitrées. Les fragments cuits de cette ligne qui s’est déployée dans ma grange, s’organisent au sol, de nouvelles propositions apparaissent entre ces volumes, l’espace et nous.
Ces sculptures sont accompagnées d’une recherche de motifs sur papier blanc. A partir des mêmes recettes de matières premières, j’ai utilisé un autre procédé pour générer des compositions aléatoires. A l’aide de codages informatiques, la chimie d’un émail avec sa concentration en silice, alumine, chaux etc est  transformée en motif à l’écran. C’est à partir de ce motif de point binaire que j’ai gaufré un papier blanc (format 33cmx33cm).

Est-ce que des procédés aussi différents peuvent interagir dans un même lieu? Existe-t-il une proximité entre les céramiques et ces papiers gaufrés?

Vernissage le samedi 12 octobre de 18h30 à 21h.
Conférence de l’artiste le samedi 12 octobre à 17h : présentation du travail et de la démarche artistique (entrée gratuite).
Ouverture tous les jours de 14h à 18h.

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Clichés Pascal Vangysel

Genevoise d’origine, j’ai eu un parcours nomade qui m’a conduite lentement, par tâtonnement, à développer une technique métissée, grâce aux rencontres qui m’ont marquée – Egypte, Haute-Volta (actuel Burkina Faso), France, Cuba, Sénégal.

Après plusieurs années passées en Afrique de l’Ouest, j’étudie à l’Institut universitaire d’études du développement (IUED), à Genève, et rédige un mémoire sur la transmission des savoirs chez les potières Marka du Burkina Faso.

L’Afrique noire exerce sur moi un choc, une véritable fascination. L’habileté des femmes, leurs poteries aux rondeurs chaleureuses, la fragilité de leurs argiles me relient naturellement aux objets les plus humbles du quotidien.
Mon “écriture” s’exprime par l’empreinte des doigts, les scarifications des surfaces et par un polissage minutieux des ocres et des porcelaines.

Actuellement, je tends vers un dépouillement des interventions pour le plaisir de faire apparaître l’argile nue, avec juste une fine peau de porcelaine, longuement patinée.

Aujourd’hui, je retrouve, dans mon nouvel atelier, un lieu de vie proche d’une nature encore sauvage, au coeur des monts escarpés d’Ardèche.

Denise Millet

Vernissage le samedi 23 novembre de 18h30 à 21h.

Ouverture tous les jours de 14h à 18h.

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« Architecture utopique » est le thème choisi pour l’exposition collective de cette année au Centre céramique contemporaine La Borne.
Du labyrinthe, de la Tour de Babel jusqu’aux villes spatiales de Yona Friedman, l’utopie en architecture est présente à toutes les époques.
Terrestre, souterraine, sous marine, spatiale, extra terrestre, à chacun de rêver son architecture utopique en laissant son imaginaire travailler la terre, l’eau et le feu…

Les artistes participants

Jean Luc Belleville : Au gré du vent – La tortue de Noé – Le Labyrinthe
Françoise Blain et Daniel Bambagioni : Dans les étoiles
Suzanne Daigeler : Tours de verre – Tours en terre – Demeures pour inflorescents
Ophélia Derely : Un et un font six
Rachid Djabela et Caroline Piefer : Les semeurs de maisons
Jérome Hirson : Familistère : une utopie sociale
Pierre Jaggi et Nicolas Ferry : Cadence et intervalles
Daniel Lacroix : Leggiero
Jacques Laroussinie : Femme monde
François Maréchal : Nef des fous
Maya Micenmacher-Rousseau et Julien Barbanel
Marylène Millerioux et Virginie Transon : Micron 17
Nadia Pasquer : Habiter la Grande Ourse
Christine Pedley : The Sky’s the limit…
Lucien Petit : Fracture à déroulement migratoire
Jean Luc Pinçon et Jean Pierre Bort : Les Deux Palombes, brindilles
Hervé Rousseau et Jérôme Galvin : Je sème à Tout vent
Claude Voisin : Jardins suspendus en eaux profondes
Hugh West, Christine West, Mirjam Mieras et Hester Mieras : Utopia échelle 1:50

Expositions Cartes Blanches 2013

Vernissage le samedi 9 février de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 14h à 18h.

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Clichés P. Vangysel

Clichés P. Vangysel

Clichés P. Vangysel

 

Après une formation au CNIFOP en 1988 et un apprentissage à La Borne, Marie-Laure Cantuel installe un atelier de terre vernissée en 1993. Son travail alterne entre pièces utilitaires et pièces uniques.
Elle fait partie de l’Association Céramique La Borne.

Vernissage le samedi 16 mars de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 14h à 18h.

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Jeux d’expressions

… Un peu à à la façon de certaines représentations théâtrales contemporaines mêlant acteurs et public, ma démarche pour cette carte blanche se veut en articulation avec le spectateur, en l’invitant à s’impliquer de manière active et ludique dans l’exposition, à chercher une correspondance entre les pièces qu’il regarde et “l’énoncé” qui les a inspirées. Le jeu est de deviner quelles expressions verbales courantes illustrent les sculptures figuratives présentées. Par exemple : “avoir la tête à l’envers” ou “le coeur sur la main”…

Parcours

Enfant du spectacle dès 9 ans, comédienne professionnelle et scénariste jusqu’à 28 ans, à partir de là, ma préférence – toujours d’actualité – s’est portée vers la sculpture, notamment céramique, avec comme sujet de prédilection la figuration humaine, en particulier celle de la femme et plus récemment celle de l’enfant.

Les pièces généralement en grès sont souvent polies par endroits, parfois émaillées partiellement, puis cuites au raku.

Depuis 2005, parallèlement à mon atelier personnel, et dans le cadre d’un exercice libéral de psychologue clinicienne, j’utilise souvent la médiation artistique, essentiellement le modelage et la peinture, lors de suivis thérapeutiques de patients, non pour remplacer la parole, mais comme langage complémentaire clinique.

Patricia Calas-Dufour

Vernissage le samedi 27 avril de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 11h à 19h.

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2 vases et une sculpture
Clichés Pascal Vangysel

Plat, 52X52 cm

Boîte, h. 23 cm

 

Svein Hjorth-Jensen est né en Norvège en 1946.

Après un apprentissage de 3 ans chez un potier norvégien, il quitte son pays pour la France et travaille chez un potier en Champagne.
Attiré par La Borne, lieu de tradition céramique, il met en marche sa vieille 2 CV et part à la découverte du village.
Cette rencontre en 1970 lui est « fatale ». Depuis, il est resté collé dans la barbotine !

Svein s’est orienté vers un travail graphique et la recherche de nouveaux émaux, de motifs décoratifs. Parallèlement à cette production émaillée, il construit en 2004 un grand four à bois et se lance à nouveau dans des cuissons à haute température et de longue durée, à la ­recherche des effets de flammés, et des dépôts de cendres sur la matière brute.

Il expose dans sa boutique à La Borne ou dans des galeries en France et à l’étranger.

Vernissage le samedi 8 juin de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 11h à 19h.

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Cliché : Stefan During

 

Dans mon travail je cherche en même temps le mouvement et l’immobilité.
Mes créations sont inconscientes et construites sur mes inspirations.
Les formes que je créée actuellement sont inconnues, pas reconnaissables mais vaguement familières.
Au début ces formes étaient organiques mais elles sont devenues abstraites. Elles ont des contours fixes et flous, qui se réunissent pour attirer l’oeil ; elle peuvent être positionnées différemment, debout ou couchées ; elles sont à la fois minimalistes et monumentales.

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Vernissage le samedi 27 juillet de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 11h à 19h.

Femme à la barrière : 37 X 37 cm
Clichés : P. Rollet

Sirène : 26 X 18 cm
Clichés : P. Rollet

Arrosoir : 25 X 23 cm
Clichés : P. Rollet

Voilà trente quatre ans que je travaille l’argile, matériaux doux et rebelle à la fois.
J’ai toujours utilisé la technique de la terre vernissée, technique simple mais exigeante et capricieuse, car la pose des engobes, du trait gravé et des couleurs sur cru imposent une attention extrême. Je me sens parfois très limitée dans mon expression du fait de ces contraintes. C’est aussi ce qui en fait un jeu hasardeux, délicieux et désespérant à la fois.
Mais le fond de mon travail est ailleurs que dans cette transparence gaie, facile que lui confère la terre vernissée, même si je me sers de cet atout.

Ce n’est pas simple d’expliquer les raisons qui font choisir une telle voie en création, et est-ce utile ?
Disons que la terre m’a donné ce dont je manquais le plus enfant : une ossature, une confiance, un espoir dans la vie. C’est aussi au travers du monde végétal et animal que j’ai puisé mes premières forces. C’est pourquoi j’aime associer ces deux thèmes à celui essentiel de l’humain… les mélanger, les triturer jusqu’à ce qu’ils dérivent vers un univers décalé, poétique.

Marie-Pierre Méheust

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Vernissage le samedi 7 septembre de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 11h à 19h jusqu’au 30 septembre
et de 14h à 18h à partir du 1er octobre.

Emmanuel Peccatte est porteur d’une vision hardie et radicale qui tranche joyeusement avec les chemins tracés par la génération précédente. Tirant son inspiration de deux univers bien distincts, ceux de l’industrie et de la nature, Emmanuel fusionne avec habileté la force brute du premier avec la délicatesse organique du second. Ses pots sont des oeuvres puissantes et volumineuses qui ne font aucune concession, ni à des exigences d’usage, ni à des conventions décoratives. Ces sont des oeuvres d’Art dont la présence probe et retenue est l’expression inconditionnelle d’une sensitbilité hautement originale.

Nigel Atkins.

Vernissage le samedi 12 octobre de 18h30 à 21h.
Ouverture tous les jours de 14h à 18h.

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Clichés Pascal Vangysel

Approche d’une variation

Jouer la variation entre deux parties amovibles.
La base s’appuie au sol. Le contenant s’ouvre à l’espace.
L’objet se créé quand le cône vide de la base s’emboîte dans le cône plein
du contenant – liaison invisible –
Je désire mettre l’accent sur l’extérieur, l’intérieur.
Ce qui se voit d’évidence, ce qui s’aperçoit, ce qui ne se voit pas.
J’aime cette sensation d’invisble dont la présence aboutit à un équilibre, à un déséquilibre, à un équilibre dans le déséquilibre.

Approche car je ne suis pas allée au bout de cette variation…