Historique
Les origines de la poterie bornoise
La Borne est un hameau implanté sur les communes d’Henrichemont et Morogues dans le département du Cher. Une activité potière est attestée sur ce territoire depuis le 13e siècle.
Cependant, il faut attendre le 15e siècle pour que les potiers maîtrisent les techniques de cuisson permettant de cuire l’argile locale, une terre à grès, à 1280°C. A cette température, la terre devient étanche.
La Borne a connu son âge d’or au 19e siècle. 21 ateliers constitués du maître potier, de tourneurs et de manœuvres font tourner les « boutiques » (terme désignant l’atelier du potier). Les grands fours couchés sont exploités en commun. Les saloirs, terrines, pots à lait, mitres de cheminée, etc. sont commercialisés dans le grand centre –ouest de la France.
Au milieu du 20e siècle, cette poterie traditionnelle connaît le déclin, concurrencée par d’autres matériaux ou ne correspondant plus aux goûts de la population.
Mais à cette période, alors que les autres villages potiers en France disparaissent, La Borne connaît un renouveau. Des artistes céramistes viennent apprendre les secrets de la terre auprès des anciens potiers. Parmi eux : Jean et Jacqueline Lerat, André Rozay, Vassil Ivanoff.